J'avais envie de dire Merde. j'avais envie de dire pourquoi.
Maintenant j'ai envie de dire stop.
Personnellement mes proches sur Paris semblent ne pas avoir été touchés, mais y'a pas besoin de ça pour que ça me secoue un peu.
Et quand tu arrives au lycée lundi, que tu vois des gens habillés tout en noir, pas que toi et tes potes, mais aussi des profs, que tu écoutes la principale faire un discours, que tu en parles avec ta prof de philo, que tu fais une minute (une vraie) de silence avant d'entonner la Marseillaise, tu te dis que c'est pas grave qu'on t'ai volé une heure pour faire ta dissert de philo. Et que ta note elle importe peu, en fait.
Et bien sûr que ça ne va pas s'arrêter là ! Il y en aura d'autres, des victimes innocentes, des attentats, des fusillades, des kamikazes. Mais pas forcément à Paris. Pas forcément médiatisés. Allez chercher ce qui s'est passé au Liban, quelques jours avant. Ils étaient en jour de deuil national quand ça a pété chez nous, et personne ou presque ne le savait.